Avant même de secourir ou d’alerter, il faut s’assurer que la zone est sûre. 1 : Avant d’intervenir, prends un instant pour analyser : Que s’est-il passé ? (Accident de voiture, chute, électrocution…) Quels sont les dangers présents ou potentiels ? Qui est en danger ? Toi-même ? La victime ? Des passants ? Cette rapide évaluation conditionne la manière dont tu vas sécuriser les lieux. Agir à l’aveugle peut mettre tout le monde en péril. 2 : Sécuriser les lieux selon le contexte Accident sur la voie publique Allume les feux de détresse de ton véhicule Mets un gilet de sécurité haute visibilité Place un triangle de signalisation à distance suffisante (minimum 30 mètres, 100 mètres sur autoroute) Éloigne les personnes exposées au danger Ne déplace une victime que si elle est en danger vital immédiat En cas de danger électrique Coupe le courant depuis le disjoncteur si c’est possible N’utilise aucun objet conducteur pour intervenir Ne touche jamais une victime encore en contact avec une source électrique sans t’isoler toi-même En cas d’incendie Ne prends aucun risque personnel Évite les fumées, n’entre jamais dans une pièce enfumée Utilise un extincteur uniquement si tu es formé et en sécurité En extérieur (chute, montagne, sport, etc.) Sécurise les abords (falaise, circulation, terrain instable…) Balise la zone avec des objets visibles (sacs, vêtements, plots…) Éloigne les curieux et les non-intervenants 3 : Protéger la victime une fois les lieux sécurisés : Ne déplace pas la victime sauf en cas de danger immédiat Installe-toi à ses côtés, rassure-la, parle-lui Couvre-la si nécessaire pour éviter le froid ou le choc Éloigne-la éventuellement du danger, sans mouvements brusques Garde l'espace autour libre, évite qu’un attroupement ne se forme 4 : Prévenir les secours dans de bonnes conditions Quand tout est sécurisé, il est temps d’alerter les secours : Compose le 15 (SAMU), le 18 (pompiers), ou le 112 (numéro d’urgence européen) Explique clairement la situation : Lieu précis (intersection, point de repère...) Type d’accident et danger présent Nombre de victimes et état apparent Ne raccroche jamais en premier. Attends les consignes. À retenir Je ne mets jamais ma vie en danger pour porter secours Je sécurise l’environnement avant toute action Je protège la victime sans l’aggraver J’alerte les secours dès que possible en donnant un message clair et précis Protéger, c’est déjà secourir. 🏥 Cette fiche vous a été utile ? Aidez-nous à en créer d’autres ❤️

Être capable de transmettre un message clair et structuré aux services de secours afin de leur permettre d’intervenir rapidement et d'assurer la meilleure prise en charge possible. Pourquoi alerter ? Alerter permet de : Faire intervenir les secours dans les plus brefs délais. Donner aux professionnels toutes les informations utiles pour la prise en charge de la victime. Gagner un temps précieux en cas d’urgence. Les numéros d’urgence à connaître Numéro À appeler pour… 15 Urgences médicales (SAMU) 18 Incendies, accidents, secours à personne (Pompiers) 17 Agressions, violences, sécurité publique (Police / Gendarmerie) 112 Numéro d’urgence européen, valable partout en Europe Contenu d’un message d’alerte efficace Pour que l’intervention soit la plus rapide et adaptée possible, il faut donner : Qui je suis Prénom, nom, ou préciser son rôle si nécessaire (« je suis un passant », « je suis professeur », etc.). Où je suis Adresse précise, points de repère si besoin, indications particulières (digicode, étage, accès spécifique…). Ce qu’il s’est passé Nature de l'incident : accident, chute, malaise, brûlure, etc. L’état de la victime Est-elle consciente ? Inconsciente ? Respire-t-elle ? Saignement ? Âge approximatif de la victime ? Les dangers éventuels Présence de circulation, incendie, électricité, fuite de gaz, mouvement de foule, etc. Ne jamais raccrocher en premier Reste toujours calme et à l’écoute, même sous le stress. Réponds précisément aux questions posées par l’opérateur. Ne raccroche que lorsque tu y es invité. Les secours peuvent avoir besoin d’autres informations importantes. Exemple de message « Bonjour, je m’appelle Théo Dubois. Je suis témoin d’un accident à la sortie du collège Jules Ferry, à Versailles. Un jeune est tombé à vélo, il ne se relève pas. Il est conscient mais se plaint de douleurs au bras. Il n’y a pas de danger autour. Je reste sur place. » À retenir Je reste calme. Je décris clairement la situation et l’environnement. Je précise l’endroit exact et l’état de la victime. Je ne raccroche jamais avant qu’on me le demande. Une alerte claire et précise permet aux secours de gagner de précieuses minutes et d’intervenir plus efficacement. En vidéo : Comment passer un appel efficace aux secours ? 🏥 Cette fiche vous a été utile ? Aidez-nous à en créer d’autres ❤️

Reconnaître les signes d’un étouffement, savoir différencier les formes d’obstruction et appliquer les gestes qui sauvent pour dégager les voies respiratoires sans aggraver la situation. Reconnaître un étouffement Type d’étouffement Signes Partiel (incomplet) La personne tousse, parle ou respire difficilement Total (complet) La personne ne peut plus parler, tousser, ni respirer. Elle porte les mains à la gorge, panique, puis peut devenir inconsciente. Conduite à tenir en cas d’étouffement Si la personne respire encore (obstruction partielle) Laisse-la tousser : c’est le réflexe de défense le plus efficace pour expulser l’objet. Ne donne pas de claques dans le dos à ce stade. Reste vigilant : si la situation s’aggrave, sois prêt à intervenir. Si la personne ne respire plus (obstruction totale) Étapes à suivre : Cinq claques dans le dos (Place-toi légèrement sur le côté et derrière la victime. Penche son torse vers l’avant. Donne 5 claques énergiques entre les omoplates avec le plat de la main.) Cinq compressions abdominales (manœuvre de Heimlich) (Place-toi derrière la personne, passe tes bras autour de sa taille. Place une main en poing juste au-dessus du nombril, l’autre main posée par-dessus. Exerce une pression brusque vers l’intérieur et vers le haut. Répète cinq fois.) Alterne ces deux gestes (5 claques, 5 compressions) jusqu’à l’expulsion de l’obstruction ou jusqu’à ce que la personne respire à nouveau ou perde connaissance. Si la victime perd connaissance Alerte immédiatement les secours : compose le 15 (SAMU), ou le 112 en Europe. Allonge la victime au sol en sécurité. Commence une réanimation cardio-pulmonaire (RCP) : 30 compressions thoraciques 2 insufflations si tu es formé et équipé (masque de bouche-à-bouche) Continue jusqu’à l’arrivée des secours ou reprise de la respiration. Cas spécifique : nourrisson ou jeune enfant Les gestes sont adaptés en fonction de l’âge de la victime : Pour un nourrisson : Cinq légers tapotements dans le dos, sur l’avant-bras, tête inclinée vers le bas. Cinq compressions thoraciques (pas abdominales), avec deux doigts posés sous le sternum. Ces gestes doivent être réalisés avec douceur mais efficacité. Le corps du bébé est plus fragile. À retenir J’identifie clairement si la personne peut parler ou tousser : l’issue dépend du type d’étouffement. J’agis étape par étape : 5 claques dans le dos, puis 5 compressions abdominales si nécessaire. Si la personne s’effondre ou ne respire plus, j’alerte immédiatement et j’engage la réanimation (RCP). J’adapte mes gestes chez le nourrisson ou le jeune enfant. En vidéo : Que faire en cas d'obstruction brutale des voies aériennes ? 🏥 Cette fiche vous a été utile ? Aidez-nous à en créer d’autres ❤️

Apprendre à contrôler un saignement important, protéger la victime du risque d’hémorragie grave, et alerter rapidement les secours pour éviter une issue vitale. Identifier un saignement abondant On parle de saignement abondant ou d'hémorragie externe lorsqu'au moins un de ces signes est présent : Le sang s’écoule en grande quantité Le saignement ne s’arrête pas spontanément Le sang est projeté en jet, notamment si une artère est touchée Les vêtements ou le sol sont rapidement imbibés de sang Ce type de saignement peut entraîner un état de choc, une perte de conscience, voire le décès en quelques minutes s’il n’est pas maîtrisé rapidement. Les gestes à adopter en cas d'hémorragie Exercer une compression directe Appuie fortement sur la plaie, avec la paume de la main ou un tissu propre (compresse, vêtement, serviette). Il n’est pas indispensable que ce soit toi qui appuie : la victime peut le faire si elle est consciente. Protège tes mains avec des gants si possible, surtout si le sang est abondant. Exercer une compression directe Appuie fortement sur la plaie, avec la paume de la main ou un tissu propre (compresse, vêtement, serviette). Il n’est pas indispensable que ce soit toi qui appuie : la victime peut le faire si elle est consciente. Protège tes mains avec des gants si possible, surtout si le sang est abondant. Allonger la victime Mets la victime en position allongée pour éviter qu’elle ne perde connaissance. Parle-lui calmement pour la rassurer. Couvre-la si elle commence à frissonner, pour prévenir le choc. Alerter les secours Appelle immédiatement le 15 (SAMU), le 18 (pompiers) ou le 112 (numéro européen). Donne : L’adresse précise L’état de la victime Le type et l’abondance du saignement Les gestes déjà effectués Si le saignement persiste malgré la compression Tu peux utiliser une compression à distance (pression sur une artère en amont du saignement), mais uniquement en dernier recours ou si tu y as été formé. En cas d'extrême urgence, il est possible de poser un garrot improvisé (uniquement si tu maîtrises cette technique), en sachant que cela peut avoir des conséquences graves. Ce geste est réservé aux cas où la compression directe est impossible ou inefficace et que les secours tardent. Ce qu’il ne faut pas faire Ne retire jamais un objet planté dans la plaie (couteau, éclat de verre, etc.). Cela pourrait aggraver le saignement. N’applique aucun produit ou poudre sur la blessure. Ne serre pas excessivement un tissu autour d’un membre si tu n’as pas besoin de faire un garrot : cela pourrait couper totalement la circulation et endommager le membre. À retenir J’appuie fermement et immédiatement sur la plaie. J’allonge la victime, je la rassure et je la couvre si nécessaire. Je contacte les secours sans tarder, avec un message clair et précis. Je ne retire jamais un objet planté. J’agis sans panique, avec calme et efficacité. En vidéo : Comment réagir face à un saignement important Comment improviser et comment poser un garrot efficacement 🏥 Cette fiche vous a été utile ? Aidez-nous à en créer d’autres ❤️

Dans quels cas utiliser la PLS ? Tu dois mettre une victime en PLS uniquement si : Elle est inconsciente (elle ne répond pas quand on lui parle ou quand on la stimule) Elle respire normalement Elle ne présente pas de traumatisme connu ou évident (pas de choc violent, de chute grave, ni de douleur intense au dos ou au bassin) Pourquoi la PLS ? Pour maintenir les voies respiratoires ouvertes Pour éviter qu’elle s’étouffe avec la langue ou du vomi Comment réaliser la PLS – Étape par étape Je sécurise l’environnement Avant toute chose, je vérifie qu’il n’y a aucun danger autour (circulation, chute, feu…). J’évalue l’état de la victime Je lui parle, je la stimule. Elle ne réagit pas. Je vérifie sa respiration en regardant sa poitrine, en écoutant sa bouche et en sentant son souffle. Elle respire normalement. Je me mets à genoux à côté d’elle Je choisis le côté qui me facilite le geste (généralement à droite de la victime). J'effectue la PLS : Je termine la position J’ajuste sa position : j’ouvre légèrement sa bouche, je positionne sa tête vers l’arrière pour faciliter la respiration. La jambe relevée doit être posée à plat pour stabiliser le corps. Je la couvre et je ne la laisse pas seule Je la couvre si elle a froid. Je surveille sa respiration en continu jusqu’à l’arrivée des secours. Si elle arrête de respirer, j’agis immédiatement (réanimation). Si ce n’est pas déjà fait, il faut appeler les secours : Compose le 15 (SAMU) ou le 112 (appel d’urgence européen) Indique clairement : Le lieu précis Que la victime est inconsciente mais respire Ce que tu as fait (mise en PLS, surveillance…) Ne raccroche pas tant que les secours ne te le demandent. Reste en ligne si besoin. À retenir Une personne inconsciente mais qui respire doit être placée en PLS La position permet de protéger ses voies respiratoires Elle doit rester sous surveillance permanente Les secours doivent être appelés rapidement, avec un message clair et structuré En vidéo : Comment mettre une victime en PLS ? 🏥 Cette fiche vous a été utile ? Aidez-nous à en créer d’autres ❤️

En cas d’arrêt cardiaque, chaque minute compte : plus l’intervention (massage + défibrillateur) est rapide, plus les chances de survie augmentent. Chaque minute de perdue, c’est 10 % de chances en moins pour la victime. Reconnaître un arrêt cardiaque La personne est inconsciente (elle ne répond pas si on lui parle ou la stimule). Elle ne respire pas ou présente une respiration anormale (gasp, lente, bruyante). Devant ces signes, il faut immédiatement lancer l’alerte et commencer les gestes de secours. Ce qu’il faut faire, étape par étape 1 : Alerter les secours Appelle ou fais appeler le 15 (SAMU), le 18 (pompiers) ou le 112 (numéro d’urgence européen). Explique clairement la situation et l’état de la victime. 2 : Commencer le massage cardiaque (RCP): Allonge la victime sur le dos, au sol, sur une surface dure. Agenouille-toi à côté, au niveau de la poitrine. Place une main au centre du thorax (entre les deux seins), l’autre par-dessus. Les bras sont tendus, les épaules à la verticale des mains. Comprime fort : Profondeur de 5 à 6 cm à chaque pression. Fréquence de 100 à 120 compressions par minute (environ 2 par seconde). Laisse la poitrine revenir en position à chaque fois. Continue sans t’arrêter jusqu’à : L’arrivée des secours La reprise d’une respiration normale La mise en place du DAE 3 : Utiliser un défibrillateur (DAE) Mets-le en marche dès qu’il est disponible (souvent il s’allume en ouvrant le couvercle). Suis à la lettre les instructions vocales de l’appareil : il guide chaque étape. Découvre complètement le torse (homme ou femme). Colle les électrodes : L’une sous la clavicule droite, L’autre sous l’aisselle gauche. Éloigne-toi et assure-toi que personne ne touche la victime lorsque l’appareil fait l’analyse. Si le DAE indique « choc conseillé », éloigne tout le monde et déclenche le choc si ce n’est pas automatique. Reprends le massage cardiaque immédiatement après, tant que la victime n’a pas repris une respiration normale ou jusqu'à l'arrivée des secours. À ne pas faire Ne perds pas de temps à chercher un DAE s’il n’y en a pas à portée de vue : commence immédiatement le massage cardiaque. Ne t’arrête pas de masser jusqu'à ce que le DAE soit prêt ou que les secours prennent le relais. À retenir Dès qu’on constate un arrêt cardiaque, on agit avec ces trois étapes : J’alerte les secours Je commence un massage cardiaque sans interruption J’utilise le défibrillateur dès qu’il est sur place et je suis ses instructions Mieux vaut un massage imparfait que pas de massage du tout. En vidéo : Réaliser un massage cardiaque Comment utiliser un défibrillateur 🏥 Cette fiche vous a été utile ? Aidez-nous à en créer d’autres ❤️

Qu’est-ce qu’un malaise ? Un malaise est une sensation anormale, parfois difficile à décrire, qui peut signaler une urgence vitale. Il peut être lié à : Un AVC (Accident Vasculaire Cérébral) Une crise cardiaque ou infarctus Une hypoglycémie, un stress intense, une déshydratation Une perte de connaissance brutale ou progressive Un simple malaise peut masquer une situation grave : il faut toujours le prendre au sérieux. Ce qu’il faut faire face à un malaise Installer la victime dans une position confortable : En position semi-assise ou allongée, selon ce qu’elle préfère et peut tolérer. Dans un lieu calme, à l’abri du bruit, de la foule, et du danger. La rassurer, parler doucement, rester à ses côtés. Observer et interroger : Ce que ressent la victime (douleurs, vertiges, oppression…) Depuis quand cela dure Antécédents médicaux, traitements en cours Signes visibles : pâleur, sueurs, troubles de la parole, désorientation… Alerter : Si les signes sont inhabituels, intenses ou que l’état se dégrade : Appeler immédiatement le 15 ou le 112 Décrire les symptômes, leur évolution, les antécédents éventuels Chaque minute est précieuse dans certaines situations, notamment en cas d’AVC : une prise en charge rapide peut sauver le cerveau. Malaise typique : l’AVC (Accident Vasculaire Cérébral) Un AVC est une urgence absolue. Le test "FAST" permet de repérer les principaux signes : Élément Signe F – Face Paralysie du visage ? A – Arms Faiblesse d’un bras ? S – Speech Difficulté à parler ? T – Time Vite, il faut appeler ! Chaque minute de perdue = cerveau en danger —> Appeler immédiatement les secours (15 ou 112) Malaise typique : la crise cardiaque La reconnaissance rapide d'une crise cardiaque peut sauver la vie de la personne. Les signes évoqués sont : Douleur thoracique intense et persistante, souvent en étau Irradiation vers le bras gauche, le dos et/ou la mâchoire Essoufflement, sentiment d’oppression, angoisse, parfois sensation de mort imminente Peau moite, teinte pâle ou grisâtre Ce qu’il faut faire : Appeler immédiatement les secours (15 ou 112) Mettre la personne au repos, ne pas la laisser seule Surveiller étroitement la conscience et la respiration SI elle ne respire plu → Commencer immédiatement un massage cardiaque Utiliser un défibrillateur (DAE) si disponible Mieux vaut réagir pour un doute que passer à côté d’une urgence vitale. Autres malaises : si la victime perd connaissance : Tu dois alors vérifier immédiatement sa respiration. Elle respire → Mets-la en Position Latérale de Sécurité (PLS) et surveille en continu Elle ne respire pas → Commencer immédiatement un massage cardiaque Utiliser un défibrillateur (DAE) si disponible Et alerter les secours si ce n’a pas encore été fait Ne laisse jamais la victime seule. Reste à ses côtés jusqu’à l’arrivée des secours, continue le massage si nécessaire. À retenir Tout malaise est potentiellement grave : mieux vaut un appel inutile qu’un drame évitable. Face à un malaise : protéger, interroger, observer, alerter. En cas de perte de connaissance, vérifie la respiration immédiatement Massage cardiaque et défibrillateur peuvent faire la différence si la respiration s’arrête. En vidéo : Comment bien réagir face à une personne en arrêt cardiaque. 🏥 Cette fiche vous a été utile ? Aidez-nous à en créer d’autres ❤️

Qu’est-ce qu’un traumatisme ? Un traumatisme est une lésion du corps causée par un choc, une chute, une torsion ou une agression externe. Certains peuvent paraître bénins mais cachent des atteintes graves. Exemples fréquents : Plaies ouvertes ou profondes Fracture, entorse, luxation Brûlure thermique, chimique ou électrique Coup à la tête, au dos ou au thorax Chaque cas nécessite une attention particulière, même si la personne reste consciente. Que faire face à un traumatisme ? Protéger Sécuriser l’environnement pour éviter un nouveau traumatisme (chute supplémentaire, circulation, feu…) Éloigner d’éventuels dangers Examiner Repérer les signes : douleur, déformation, saignement, gonflement, rougeur, perte de sensibilité, immobilité… Alerter (si la blessure semble grave) Appeler le 15, le 18 ou le 112 si la blessure semble grave, si un élément vital est touché ou si la douleur est intense Ne pas aggraver Ne pas mobiliser un membre suspecté d’être fracturé Ne pas essayer de remettre en place une articulation Ne pas retirer un objet planté dans la peau Surveiller Vérifier l'état général de la victime : conscience, respiration, évolution de la douleur Parler calmement, rassurer, rester présent jusqu’à l’arrivée des secours Fracture ou entorse Signes : Douleur forte à un endroit précis, parfois immédiate gonflement visible, déformation ou position anormale difficulté ou impossibilité à bouger le membre. À faire : Ne pas mobiliser le membre Immobiliser si possible avec un support non compressif (écharpe, coussin…) Surélever uniquement s’il s’agit d’une entorse légère et qu’aucune fracture n’est suspectée Alerter les secours si suspicion de fracture ouverte, douleur intense ou localisation sensible (colonne vertébrale, crâne, coup…) Brûlure Causes : Contact avec le feu, un liquide chaud, le soleil, un produit chimique, le courant électrique. Gestes à faire : Passer la zone brûlée sous eau tempérée (15 à 20 minutes), sans glace Retirer les vêtements autour, mais pas ceux qui collent à la peau Ne pas percer les cloques Protéger la zone avec un pansement stérile non adhérent (type tulle gras) Alerter impérativement en cas de : Brûlure étendue ou profonde Zone touchée sensible : visage, main, articulation, parties génitales Brûlure d’origine chimique ou liée à l’électricité Plaie simple ou grave Pour une plaie simple : Laver à l’eau et au savon, désinfecter si aucun antécédent allergique, couvrir avec un pansement propre. Surveiller les réactions de la victime (infection, malaise, propagation du saignement) Pour une plaie grave : Ne jamais retirer un objet planté dans la peau (clou, morceau de verre…) Si ça saigne : exercer une compression avec un tissu propre Alerter les secours Surveiller les réactions de la victime (infection, malaise, propagation du saignement) Traumatisme crânien ou dorsal Ces traumatismes peuvent avoir des conséquences graves, même sans blessure visible. À faire en priorité : Ne pas bouger la tête ni le dos Parler calmement à la victime, la maintenir immobile Alerter immédiatement le 15 ou le 112 Observer l’évolution : vomissements, troubles de la parole, perte de conscience, somnolence À retenir Je ne bouge pas une zone douloureuse ou suspecte Je protège les lieux, j’observe, je décris précisément à l’opérateur des secours Je surveille et rassure la victime En cas de doute sur la gravité, j’appelle toujours les secours 🏥 Cette fiche vous a été utile ? Aidez-nous à en créer d’autres ❤️

PROTÉGER -Évaluez l’environnement pour éviter tout risque supplémentaire (courant, profondeur, épuisement…). -Ne vous mettez pas en danger : n’entrez dans l’eau que si vous êtes formé et en capacité d’assurer votre propre sécurité. -Utilisez, si possible, une perche, une bouée, une corde ou tout objet flottant pour secourir la victime. EXAMINER -L’état de conscience (parlez-lui, stimulez-la) -La respiration (regardez si la poitrine bouge, sentez le souffle, écoutez) -Recherchez des signes d’arrêt cardiaque ou respiratoire : absence de mouvement, cyanose (lèvres bleues/grises), inconscience. ALERTER (le plus vite possible) Appelez ou faites appeler le 15 (SAMU), le 18 (Pompiers) ou le 112. NE PAS AGGRAVER Ne suspendez jamais un enfant par les pieds, ne tentez pas de le faire vomir Ne donnez ni à boire, ni à manger, même si la personne vomit ou tousse N’essayez pas de réchauffer brutalement la victime (pas de bain chaud !) Victime consciente et respire normalement : Allonger la personne sur le côté (position latérale de sécurité). Protéger du froid : sécher, couvrir avec des vêtements ou une couverture. Surveiller jusqu’à l’arrivée des secours. Victime inconsciente mais respire : Mettre en position latérale de sécurité (PLS). Protéger, surveiller la respiration jusqu’à ce que les secours arrivent. Victime inconsciente ET ne respire pas : Basculer la tête en arrière, relever le menton. Commencez par 5 insufflations (bouche-à-bouche). Si pas de reprise respiratoire : enchaîner des cycles  de 30 compressions thoraciques et 2 insufflations. Utiliser un défibrillateur automatisé externe (DAE) si disponible. À retenir Pas de geste dangereux ou d’engagement au-delà de ses capacités. Protéger, examiner, alerter, surveiller : agir vite mais prudemment. En cas de doute ou de signes graves, il faut TOUJOURS appeler les secours en urgence. (pour éviter une noyade sèche par exemple) 🏥 Cette fiche vous a été utile ? Aidez-nous à en créer d’autres ❤️

Quiz - Protéger Quizz - Alerter Quizz - Noyade Quiz - Traumatisme Quiz PSC1 - Malaise Quiz - Massage cardiaque & DAE Quizz - PLS (Position Latérale de Sécurité) Quiz PSC1 - Hémorragie Quiz - Étouffement Diplôme de Secouriste : Quiz 45 questions diplômant ! Quizz de 45 Questions diplômant Diplôme de Théorie-Premiers-Secours : Si vous avez obtenu plus de 40 bonnes réponses sur 45 à notre quiz, vous êtes éligible au diplôme "Théorie - Premiers Secours" ! Vous pouvez le recevoir en version PDF téléchargeable avec certificat, pour 12,90 € Un document valorisant, qui témoigne de votre engagement : utile à mentionner dans un CV, une lettre de motivation ou un portefeuille de compétences. Commandez votre diplôme après avoir réalisé le Quizz Général. Nos diplômes ne sont pas falsifiables Recevoir mon diplôme vérifier un diplôme